lundi 10 août 2009

vendredi 17 juillet 2009








Le désespoir n'a pas d'ailes,
L'amour non plus,
Pas de visage,
Ne parle pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon
amour et que mon désespoir.

Paul ELUARD

jeudi 25 juin 2009


Doux jésus que j'aime les soldes! Mercredi 24 juin début des soldes, alors forcement on prend la mégatonne de tune, en espérant ne pas tout dépenser, on sait jamais si on avait un petit imprévu, je parle surtout d'un petit coup de foudre vestimentaire de dernière minute biensur. Finalement on dépense souvent tout, c'est mon cas. Il nous reste juste souvent de quoi aller boire un verre histoire de reposer nos pieds douloureux qui ont eu la chance de nous porter toute la journée. On a souvent du mal à choisir entre tous ces bars, brasseries, cafés, prendre le moin cher? Celui ou il font les meilleures choses? Ou... Celui où on a tendance à se didiger juste parce qu'on y a entrevu quelque chose de vraiment, mais vraiment très intéressante dont on a du mal à quitter le regard. Hum. Moi, je vous cache pas que c'est souvent le dernier choix que je prends. Et là, moi qui croyait avoir fini ma journée de soldes en étant toute contente de mes achats, et bien non. Vous seriez contente vous si un vieil ami, assis à ce bar, que vous n'avez pas vu depuis au moin 5 ans, devenu super canon, et dont les probabilité de le croiser dans une ville aussi grande juste au bon moment, se souvienne de vous et vous invite justement à la soirée qu'il a prévu le soir même? il faut juste se dire magnifique coincidence.
Merci les soldes.

Art' si t'as lu ce message mec, tu sais ce que je pense. Love U Babe.

mardi 2 juin 2009

The birds and the bees.


Débarquant par un hasard extraordinaire, devant ce voleur coronaire, bien plus qu’un simple leitmotiv, plus chaotique, sans secours. Tel un narcotique, anesthésie. je décrirai mes sensations, les plaies béantes qui jamais ne guérissent, existe-t-il réellement un sauveur, ou es-tu juste mon septième saut? Sans hésitation, sans trêve. Je ne veux jamais m’écraser. Je suis sur des sables mouvants, indécise. Sortir ou non. Gravité. Pas d’issue. Je chute, heurte le sol. En un bruit sourd, à chaque fois que tu sembles t’approcher. Je décrirai mes sensations. Tu es mon nouveau talon d’Achille. Et maintenant? Allonge toi sur ton lit le soir et pense à ta vie, est-ce que tu veux changer? Essaye de laisser la vérité de coté, les combats de ta jeunesse, parce que ce n'est qu'un jeu. Un magnifique mensonge. Le déni parfait. Un mensonge si magnifique en lequel croire. Caché derrière un visage vide. Ne demande pas trop, parle juste, car rappelles toi que ce n'est qu'un jeu. Tout le monde nous regarde. Je sais. Je cours dans tous les sens en rond, fuis le calme désespoir qui est en train de se construire plus haut. Il faut que je me rappelle que ce n'est qu'un jeu. Alors je cours, me cache et me déchire. Je recommencerai avec un nouveau nom. Et les yeux regardant dans l'infini. Je disparaîtrai.


mardi 28 avril 2009

FOOL


Je ne suis pas facile à Vivre. Bordélique, j'aime me pelotonner avec mon ennui. Je me raccroche à ceux qui s'accrochent, j'ai besoin qu'on torde mes cheveux, qu'on souffle sur mon Nez . Mes yeux sont fermés le jour et ouverts la nuit. Insomniaque et fébrile. Des mains affamées sur un corps paresseux. Romantique et désabusée. Je parle dans mon rare sommeil. Je récite invariablement le même passage. On dit que, coupable et sotte, aime trop. L'excès . Aimer. Dans le volume. La mélodie. La pulsation. J'écoute de la musique qu'on ne connait pas chez Virgin, Dont on a jamais entendu parler à la Fnac. J'ai un assez bon caractère . J'observe l'infinité des autres. Analyse leur Faiblesse, pour mieux m'en servir. C'est ce qui rend beau, au delà de tout, la faiblesse. Je ris de tout ça. De moi. A en avoir mal aux côtes. La dérision me sauvera peut-être de ma bêtise. Au moins un peu. D'une banale névrose. Vilaine. Il est simple pour une gentille fille de devenir vilaine, et non l'inverse. Ne pas être comme les autres. Être lucide sans être malheureux. Ne plus vivre pour la mode, le fric et ses plus belles pétasses. Penser autrement. Regarder au plus profond des autres. Comprendre et y croire. Savoir se taire, et penser en silence. Réfléchir sans sombrer. Ouais je suis cette fille qui ne jure que d'affronter les problèmes de pleine face pour fuir au tout dernier moment, une sorte d'antithèse vivante. Je suis lunatique, quelqu'un d'instable, qui bouge sans cesse. Un besoin permanent de changement, de recommencement, de renouveau, de nouveauté qui en agace plus d'un. C'est mon idéal de vie que je ne laisserai tomber pour rien au monde, fin si peut être quelque chose mais ça moi seule le sait. Cette fille qui adore écrire mais qui partage rarement ce qu'elle en fait. A ça je vous jure par contre que je sacrifierais volontiers ma vie pour les gens que j'aime mais pourtant je ne peux pas m'empêcher de douter de tout, de tout le monde, tout le temps, de voir le vice en chacun, et d'aller de déception en déception. Il parait que je suis dificile à cerner lorsque l'on ne me connait pas très bien. J'ai sans cesse besoin de preuves d'amour pour ne pas douter, tout le temps, une sorte d'assurance, de monnaie d'échange pour me sentir aimée. J'ai besoin de savoir que je peux me raccrocher à quelqu'un, comme un banc sur lequel t'appuyer, même si trop orgueilleuse pour sortir de ces mots qui vous râpent les lèvres. Je suis celle là, celle qui peut cracher à la figure tout en sachant aimer démesurément. Je ne suis faite que de blanc et de noir, plus de couleurs, et ça fait mal, le tout ou le rien. Mais amis vous le diront. Je suis cette fille qui pleure la bouche ouverte tellement elle a l'impression de crever à chaque larme versée. Alors oui, j'ai besoin d'aimer plus que d'être aimée, et oui, ça je sais d'où ça vient même si je veux pas l'avouer. Peu de gens le comprennent.